Avertissement : Cet article s’inscrit dans un cycle de lectures suivies de textes de Guy Hocquenghem mais chacun peut être lu indépendant des autres.
Cycle Lire Hocquenghem : I - Ouverture de Co-ire ; II - L’Education antisexuelle.
« Quel est le masturbateur qui avoue son infamie ? »
(Dr Samuel Auguste Tissot)
Si on considère l’enfance comme le berceau de nos répressions libidinales, alors nous allons monter à bord de la machine à remonter le temps et partir à la recherche du « système de l’enfance » qui a refréné et produit en même temps nos désirs. C’est le système éducatif (et ses pédagogues) dans son ensemble qui est visé par la critique de Guy Hocquenghem dans son article « L’enfance d’un sexe » [1] écrit trois ans avant la publication du fameux livre Co-ire, album systématique de l’enfance. Il s’agit donc d’un pré-texte théorique qui met en place les trois grandes dimensions qui constituent le « système de l’enfance » : 1- L’éducation comme répression des désirs ; 2- L’éducation comme production des désirs ; 3- L’éducation comme déréalisation de la relation « enfant-adulte ». La troisième étant la somme des deux premières.
Il faudrait préciser que cet article sur Guy Hocquenghem s’inscrit dans une série consacrée à ses écrits dont l’objectif n’est pas de faire du commentaire de texte (pour cela rien ne vaut une lecture personnelle des textes en question) mais de penser avec, reprendre Hocquenghem au point exact où on a tendance à l’arrêter, quitte à lui faire un enfant dans le dos.
Je dédie ce texte à Cassiopée.
La masturbation contre le travail
On trouve dans la littérature médicale du 18ème siècle, les premières théorisations scientifiques des effets néfastes de la masturbation sur notre santé. En 1764, le médecin suisse Samuel Auguste Tissot publia L’Onanisme. Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, ouvrage dans lequel il fustigeait les effets nocifs de la masturbation : « Toutes les facultés intellectuelles s’affaiblissent, les malades tombent dans une légère démence, ils tombent dans une angoisse continuelle, les forces du corps manquent entièrement » [2]. Bien qu’un tel traité apparaisse comme ridicule aujourd’hui, il eut une influence importante durant son siècle et dans le suivant, il fut également contemporain de Jean-Jacques Rousseau. Ce qui nous intéresse dans cette citation est qu’il entoure la masturbation d’une aura auto-destructrice, amoindrissant les forces du corps humain, affaiblissant ses ressources et son âme, organisant sa propre entropie. La masturbation contrevient au bon développement naturel de l’homme où la jouissance doit être reportée vers une fin utile : le labeur ou la procréation. Il ne s’agit pas ici d’une conception marginale de la répression de la sexualité, les travaux de Tissot ont nourri toute la médecine, les dictionnaires et les encyclopédies du 18° au 20° siècle, et ses traités ont été par ailleurs plusieurs fois réédités. C’est la médecine et non la religion qui s’exprime avec le plus d’autorité et d’efficacité sur le rôle de la masturbation dans le quotidien de l’enfance, c’est la médecine et non la religion qui parvient à inculquer une éducation antisexuelle populaire contre la branlette. L’École se dresse comme l’institution par excellence qui permettra de corriger le « mauvais acte », là où tous les enfants sont regroupés, en proximité corporelle tenue sous le joug d’un professeur à la vue panoptique.
Sur ce lieu particulier qu’est l’École, Guy Hocquenghem affirme : « À l’obsession sexuelle qui est la réalité de l’École répond l’obsession antisexuelle du discours pédagogique qui la fonde. Peut-être toute la pédagogie moderne depuis Rousseau n’est-elle qu’une grande machine à empêcher la masturbation des enfants. » Rousseau en vient même à préférer la débauche sexuelle à la masturbation. La masturbation se reconnaît à son caractère répété, machinal, organisé, voire compulsif, au contraire d’une débauche qui est toujours un événement original, particulier. La masturbation est une pratique répandue, un vice banal, dont l’aveu fait entrer dans le si lâche troupeau commun (« troupeau » pour indiquer la pente bestiale que risque de prendre l’humanité). On peut s’enorgueillir de la prouesse d’une débauche, se vanter d’avoir « lever » telle proie, ici, là ou ailleurs ; mais qui se vante aujourd’hui de ses masturbations quotidiennes et des images qui peuplent ses pensées vicieuses ? Tissot dira : « Quel est le masturbateur qui avoue son infamie ? » Il faut donc, pour ces pédagogues, frapper par la honte et l’interdit le premier geste qui donne corps à la sexualité : l’auto-érotisme de la masturbation. Et cet opprobre opéré dès l’enfance a pour but de nous marquer à vie. L’aspect solitaire de la masturbation constitue, pour Rousseau, le danger le plus grave car, caché, il pourrait organiser la propre autonomie de son désir en dehors de la société ; hors de portée, il devient moins surveillable ; improductif, le sexe pour le sexe est un gaspillage inhumain.
De l’interdit à la fallacieuse tolérance
Ce qui fonde la relation pédagogique c’est l’espionnage du possible écart produit par l’enfance.
L’enfant, en tant que catégorie socialement construite, se forme grâce aux projections imaginaires et fantasmatiques de l’adulte, fabriqué puis mis à distance par dé-sexualisation et disqualification de ses affects. Ça c’était la phase répressive, vient maintenant la phase tolérante. Dès lors que le XX° siècle a du négocier son tournant post-guerres-mondiales, les nécessités de reconstructions économiques et démographiques aidant, la catégorie d’enfance s’est vue elle-même augmenter, devenant une véritable matière première pour l’avenir des peuples libérés de la barbarie : c’est la période du baby-boom. Augmentée d’une nouvelle force, après celle de production : la force de consommation. Et qu’est-ce qui se vend le mieux dans notre société que ce qui représente le bonheur ? Bonheur est le terme pour comprendre ce qui se situe à l’intersection de l’enfance et du marché. La penseuse féministe radicale Shulamith Firestone dit dans Pour l’abolition de l’enfance [3] : « Comme c’est le cas pour les femmes, exploitées en tant que consommatrices, il existe beaucoup d’industries prêtes à profiter de la vulnérabilité physique des enfants (par exemple, aux États-Unis l’aspirine Saint-Joseph pour les enfants) ; mais le mot-clef pour la compréhension de l’enfance moderne est, plus encore que la santé, le bonheur. Nous ne sommes enfants qu’une seule fois, voilà tout. Les enfants doivent être la vivante incarnation du bonheur (les enfants boudeurs, troublés ou inquiets déplaisent d’emblée : ils font mentir le mythe). C’est le devoir des parents de donner à leur enfant une enfance dont il aura d’heureux souvenirs (balançoires, bassins gonflables, jouets, campings, réceptions d’anniversaires, etc.). C’est l’âge d’or dont l’enfant se souviendra lorsqu’il grandira pour devenir un robot comme son père. »
Ce qui est encouragé n’est plus seulement la retenue, l’abnégation de soi et la transformation des forces libidinales en énergie réinvestie dans des tâches de plus haute valeur comme le travail (ce que Marcuse nomme la sublimation répressive). Il faut désormais ajouter à cela l’enfant-Kinder-surprise : le nouvel ordre social et économique réclame une dépense rapide et renouvelable.
Pour Guy Hocquenghem : « La nouvelle sexologie pour enfants longuement dénoncée par Duvert [4] complète l’enfermement en déplaçant simplement la barrière de l’interdit sexuel jusqu’à une fallacieuse tolérance ». Il en appelle ensuite à Herbert Marcuse et Reimut Reiche qui ont tous deux développé la notion de « dé-sublimation répressive » que je définirais temporairement de la façon suivante : il ne s’agit pas d’interdire la sexualité, ni de déplacer son énergie libidinale vers une tâche plus haute, mais d’en réduire sa portée à une seule fonction, une fonction partielle et génitale. (Quelle sexualité nous enseigne-t-on à l’école sinon une sexualité génitale ?) La désublimation répressive est donc un dispositif de dé-sexualisation du monde, du corps dans toute sa surface et ses profondeurs, de notre rapport au végétal et à l’animal, de l’enfance, de la vieillesse. Ne subsiste qu’une énergie libidinale pouvant donner un accès direct à sa satisfaction (consommation).
Il ne reste plus qu’aux dispositifs disciplinaires à faire le tri entre les normaux (les gentils pervers) et les délinquants sexuels (les méchants pervers) : combien de lois, de décrets, de fiches de surveillance, de réorganisations urbanistiques aura-t-il fallu pour déplacer les méchants pervers des pissotières publiques vers les backroom des boîtes de nuit avec vigile à l’entrée ? Si la libération sexuelle proclamait que le privé était politique, l’État y a répondu en jouant sur l’ambivalence accordée à cette notion de liberté. Liberté oui, mais liberté individualisée et responsable, respectueuse des lois et de l’ordre public, liberté qui ne contrevient pas à l’accumulation de capital (baiser sans fric plutôt que travailler) mais qui au contraire pourrait y contribuer (applications de rencontres, boîte de nuit, porno mainstream, sex-shop, etc.). Le pédagogue n’a plus qu’à plaider l’indulgence et la compréhension quand il verra apparaître chez l’enfant de gentilles perversions ; ou au contraire, à réclamer une surveillance accrue, dispensée par du personnel « professionnel » lorsque l’enfant déviera de ce qui relève du bon ordre social. Hocquenghem : « La nouvelle sexologie renforce l’arme essentielle du contrôle sur les relations de l’enfant en rendant plus naturelles et plus évidentes les ségrégations qu’impose au désir le système sexuel dominant ». Il faudrait voir par ailleurs ce qu’une telle distinction cache comme autre distinction : celle de classe. Le gentil pervers qui n’a pas besoin d’être surveillé car suffisamment civilisé pour comprendre le fonctionnement des règles sociales : c’est le bourgeois ; tandis que le grand délinquant sexuel, celui qui fait la Une des médias, qui est en roue libre et complètement soumis à ses pulsions destructrices : c’est celui qui vient des classes rurales ou immigrées.
C’est pourquoi Guy Hocquenghem emprunte cette notion de « dé-sublimation répressive » à Marcuse, car il s’agit d’une lecture non seulement freudienne mais marxiste de la répression de la sexualité. Contrairement à Wilhelm Reich qui considérait que toute répression sociale était une entrave à la sexualité humaine naturelle (« jouir sans entrave ! »), Marcuse propose d’envisager une « sublimation non-répressive » dont l’objectif de l’énergie libidinale serait de TOUT érotiser, toute l’étendue de nos corps, du champ social et des relations. On peut y voir une forme de réactivation de la sexualité polymorphe de l’enfance en dehors du « système de l’enfance » : une trahison de la sexualité phallique (génitale) fondée sur la domination, une attaque contre la reproduction hétérosexuelle et la satisfaction immédiate des besoins.
L’écart absolu de l’enfance
Que la sexualité de l’enfance soit tantôt réprimée tantôt tolérée, voilà qui délimite le « système de l’enfance » que tente de décrire Hocquenghem. Aucune de ces façons d’envisager l’enfance n’a véritablement disparu, aucune n’a pris la place de l’autre, elles se sont plutôt combinées et épousées, organisant dans ce mariage de raison un partage des tâches aussi redoutable qu’invisible. Un comportement d’agent de police en somme et un dispositif qui a ses disciples : le bon et le méchant flic, le papa et la maman, l’instit et le dirlo, le médecin et le psychologue, le pédophile et l’assistante sociale, la punition et la récréation, la famille et la colonie de vacances, l’argent et les sucreries, la carotte et le bâton.
À l’enfant-Kinder-suprise qui sourit de ses belles dents blanches pour vous vendre du chocolat industriel et du bonheur familial, opposons Le garçon aux cheveux de vert, ce formidable film que Joseph Losey réalisa dans l’immédiat après-guerre en 1948. Guy Hocquenghem nous en parle dans « L’enfance d’un sexe » comme un de ces films qui « remontent à la mémoire comme des instants privilégiés où s’abolit la coupure de l’enfance ». Le film s’ouvre avec un garçon au crâne rasé dans un commissariat de police, sommé d’avouer une faute, il croise calmement les bras, se tait et diffère ses réponses à l’interrogatoire. Deux policiers l’enserrent. « Dis-nous au moins ton nom. » Silence du garçon. Un troisième policier arrive et l’aborde sur un ton plus gentil (mais infantilisant). « Dis-moi ton nom. À quelle école vas-tu ? Tu as faim ? » Silence du garçon. « Peut-être veut-il un avocat ? » Puis, c’est au tour d’un médecin d’entrer en scène. Le policier : « Dr. Evans. Voici monsieur ’’Personne’’. Il vient de nulle part, ne vas pas à l’école, n’a pas de papa ni de maman, ni personne. » Le médecin arrange la pièce, tamise la lumière pour qu’elle soit moins agressive, s’assoit à ses côtés pour se mettre à sa hauteur et ne pas le surplomber. C’est l’adulte qui va l’amadouer. Il partage son repas, un burger et un lait chocolaté, mais ce ne sera que pour mieux le culpabiliser quand l’enfant refusera de répondre à ses questions. « Qu’est-il arrivé à tes cheveux ? » Silence du garçon. « Je suis un docteur. Pas un policier. Un docteur ordinaire. Mais un docteur qui comprend les enfants. » Le garçon continuera d’adopter un ton nonchalant et désinvolte. Il fera le récit de ses aventures, et le film est sa narration. Orphelin, ses parents meurent pendant la guerre, il est ballotté de tantes en grands-parents qui ont chacun des raisons de ne pas le garder, jusqu’à ce qu’un « oncle » (qui n’est pas un oncle mais un vieil ami de la famille), vieux célibataire travaillant dans le monde du spectacle, le recueille. Mais la fable commence réellement lorsqu’un matin ses cheveux blonds deviennent verts pour une raison inexpliquée. Le fantastique fait irruption comme ça, par un simple matin dans la vie d’un jeune garçon qui recommence à vivre. Ses cheveux verts il les aime, les admire, ils ont la beauté vivante du végétal. Mais le conte devient cruel lorsque sa particularité entre en conflit avec le monde social (les enfants et les adultes compris). Certains le méprisent et l’exclut, d’autres le regardent avec pitié et un peu trop de compassion.
Les adultes n’écoutent pas le sujet en face d’eux mais écoutent « l’enfant » qui est là et tendent à établir l’équation enfant = manque à être. Tout se passe comme si on déniait au sujet une capacité à ressentir son enfance en opposition au système de valeurs de la société à laquelle il appartient. Le symptôme du mal-être n’est pas la « particularité » de l’enfant mais le conflit qui l’oppose, par cette particularité, à la pédagogie œuvrant à le faire entrer dans le moule social.
C’est ainsi que régulièrement l’enfance produit ce qu’on pourrait nommer avec Fourier un « écart absolu » et c’est ce que visent à corriger les pédagogues. L’écart absolu c’est tout simplement l’idée qu’on ne découvre jamais rien d’utile en empruntant des chemins déjà parcourus. Ainsi le garçon aux cheveux verts ne voulait pas cacher ses cheveux sous une casquette, il ne voulait pas que l’institutrice fasse en sa faveur une leçon de tolérance de la différence aux autres élèves, il ne voulait pas qu’on lui rase la tête, alors il quitte l’école et s’enfuit dans les bois en opposant un non inquiétant au oui soumis de la civilisation.
L’enfant a disparu mais pour qui disparaît-il vraiment ? L’écart produit inévitablement la disparition de quelque chose, d’une présence, d’un geste, d’une parole ; c’est tout le contraire d’une politique de la visibilité, ou plutôt c’est l’ouverture d’une dimension possible de cette politique. En se levant, en se cassant, on rompt le lien de dépendance qui nous lie à notre ennemi. Encore faut-il tenir cette ligne de l’écart absolu sur le long terme et la rendre belle comme un pavé entourré de lierre.
Mickaël Tempête
Octobre 2020.
Bibliographie :
- Guy Hocquenghem, « L’enfance d’un sexe », in La Dérive homosexuelle, 1974.
- Shulamith Firestone, « Pour l’abolition de l’enfance », in La Dialectique du sexe, 1970.
- Samuel Auguste Tissot, L’Onanisme. Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 1764.
- René Schérer, Émile perverti, 1974.
- Tony Duvert, Le bon sexe illustré, 1974.
- Le garçon aux cheveux verts, réalisé par Joseph Losey, 1948.
[1] « L’enfance d’un sexe » est un article de Guy Hocquenghem paru une première fois dans la revue les Temps Modernes en 1974 puis repris dans le recueil de textes La Dérive homosexuelle en 1977.
[2] Samuel Auguste Tissot (1728-1793) était un médecin suisse. Il connut de son vivant une notoriété extraordinaire et fut le médecin attitré de nombreuses personnalités européennes de haut rang, notamment du roi de Pologne et du prince-électeur de Hanovre. On a dit de lui qu’il fut « le médecin des princes et le prince des médecins ». En 1764, il publia son traité L’Onanisme. Dissertation sur les maladies produites par la masturbation.
[3] « Pour l’abolition de l’enfance » est un chapitre qui a été publié séparément par les éditions Tahin Party du livre de Shulamith Firestone intitulé La Dialectique du sexe (1970). Elle y soutient la thèse que la différenciation sexuelle biologique, et en particulier l’inégalité des deux sexes dans le rôle reproducteur, est la cause de la domination des mâles, de la subordination de classes sociales à d’autres, du racisme, de l’impérialisme et de la folie anti-écologique.
[4] L’écrivain Tony Duvert rédige en 1974 Le bon illustré en réponse critique à l’Encyclopédie de la vie sexuelle publiée par Hachette. Duvert au contraire y voit une adaptation à l’esprit de l’époque du vieil « ordre sexuel » (domination masculine, marginalisation ou absence de l’homosexualité, hétérosexualité considérée principalement sous l’angle reproducteur, ignorance de l’érotisme enfantin). « Le Bon sexe illustré exprime des opinions malveillantes sur la famille, le mariage, les bébés, le pouvoir des parents, les bonnes mœurs, la société de profit, l’idéologie épicière qui réglemente les plaisirs tolérés et les jouissances interdites – le tout en analysant cette “ éducation sexuelle ” anti-sexuelle, puritaine et nataliste qu’on vient de mettre au point à l’usage des mineurs. »
28 Mars 2020
« Ce qui inquiète c’est donc d’abord le caractère « sans essence » du féminin et du masculin que décrit la psychanalyse mais c’est aussi, et surtout, la possibilité que le féminin l’emporte sur le masculin. »
28 AVRIL 2020
Ses films sont pleins d’objets et de visages, d’images de coupe de la ville, de devantures de café, de garçons sur des trottoirs, perchés sur des façades, qui marchent pour s’évader en vain d’un monde clos.
28 SEPTEMBRE 2020
« Qu’aujourd’hui on ne trouve plus, à gauche, une capacité à questionner et à refuser radicalement, l’école, la psychiatrie, la prison, la famille, ne signifie certainement pas une avancée, bien au contraire. »
28 OCTOBRE 2020
Exploration passionnelle de l’enfance de Daniel Guérin.
28 FÉVRIER 2021
Le dépassement positif de la famille consiste dans la préservation et l’émancipation de l’amour et du soin que les prolétaires ont trouvés les uns avec les autres dans la difficulté : l’amusement et la joie de l’érotisme ; l’intimité de la parenté et du romantisme.
28 décembre 2021
Manifeste du collectif El Rojo del Arcoíris (Le Rouge de l’Arc-en-ciel).
28 MARS 2021
Interventions historiques lors d’une assemblée du FHAR au printemps 1971 immortalisées par Carole Roussopoulos.
« Le FHAR, à son origine, c’était comme un œuf, quelque chose de primordial »
Un appel à intensifier la résistance
28 Novembre 2020
« Il est fondamental que le sujet prenne le temps de dénouer les fils de sa jouissance. »
28 SEPTEMBRE 2020
« Qu’aujourd’hui on ne trouve plus, à gauche, une capacité à questionner et à refuser radicalement, l’école, la psychiatrie, la prison, la famille, ne signifie certainement pas une avancée, bien au contraire. »